05 novembre 2009

Lancement de la treizième édition du concours Classes non fumeurs


Le lancement de la treizième édition du concours Classes non fumeurs se fait dans des conditions que certains auraient qualifiés de difficiles en cette période de crise ou les financements pour la prévention du tabagisme chez les jeunes ont été réduits en peau de chagrin après les bons succès remportés ces dernières années. Mais les moyens modernes de communication et internet permettent de créer du lien et de diffuser l’information à bien moindre cout que par le passé. L’accès à l’informatique dans les collèges qui posait problème au lancement du concours est maintenant routinier. C’est donc avec enthousiasme que nous lançons le concours avec une communication100% internet.

Redynamiser les actions de préventions du tabagisme dans les collèges est d’autant plus nécessaire que si la consommation de tabac des jeunes avait considérablement chutée jusqu’en 2004, elle stagne maintenant. Si l’on extrapole à la France les résultats obtenus à Paris par l’association Paris sans tabac le tabagisme ne régresse plus chez les jeunes.
Il reste très important de diminuer ce tabagisme des jeunes et d’à tout prix retarder l’entrée en tabagisme si malgré tout il survient car c’est à l’adolescence, quand le cerveau est encore en formation que vont s’imprimer pour la vie les circuits de la dépendance. Le nombre de récepteurs à la nicotine cérébraux chez un jeunes qui est devenu fumeur régulier avant 15 ans est plus que décuplé. Les techniques d’imagerie médicales modernes permettent de voir cette modification du cerveau. Fumer n’est plus seulement un comportement, la dépendance tabagique s’est installée et cette dépendance tabagique est bien une maladie chronique récidivante dont on ne guérit pas. Même si un fumeur peut arrêter de fumer, il n’est pas redevenu non fumeur il reste un ex fumeur jamais à l’abri d’une rechute rapide.

Ainsi c’est au collège que s’installe le pus souvent cette maladie qui emportera la moitié des gens qui en sont atteint et fumet toute leur vie.

Si l’on sort indemne de tabagisme au collège, il persiste un risque au lycée mais il est moins fort, car les circuits de la dépendance au tabac s’imprime moins profondément dans le cerveau après 17 ans qu’avant 15 ans.
Un peu de temps d’un adulte, associé à l’enthousiasme des collégiens permet de changer le futur. alors qu’actuellement dans chaque classe statistiquement plusieurs collégiens mourront d’une maladie liée au tabac.

Pr Bertrand Dautzenberg


16 mars 2009

La confiance dans le concours Classes Non Fumeurs

Le thème de la confiance est en filigrane dans bien des aspects du programme Classes Non Fumeurs.

En effet en tant qu’adulte, enseignant, éducateur ou soignant, vous savez que les choses ne sont pas simples et que la confiance n’est pas une donnée stable, définitive et invariable. Comment jouer le jeu et rester à sa place d’adulte si ce n’est en travaillant sur la confiance que l’on peut progressivement avoir avec une classe dans le respect de chacun, de ses différences et des liens qui s’élaborent entre les élèves et l’adulte et entre élèves.

Vous qui êtes au plus près des jeunes, vous pouvez savoir ou avoir deviné que l’un ou l’une de vos élèves fume, même s’il (ou elle) n’en parle pas. Pour qu’il puisse s’exprimer, parler de son comportement face à la cigarette cela peut prendre un certain temps et demande, en plus de votre bienveillance et de votre disponibilité, qu’il (ou elle) ait confiance en vous. C’est en créant des possibilités d’échanges et de dialogue sur le sujet du tabac et des premières expérimentations que vous amènerez vos élèves à discuter et à parler librement avec vous et avec toute la classe.
Inutile de mettre la pression… l’un des atouts de Classes Non Fumeurs est que ce programme se déroule sur six mois, ce qui laisse le temps à la parole et à la relation de s’établir.

Un certain temps est nécessaire pour aborder ce thème qui touche aux comportements personnels chez eux comme chez vous. Ne vous préoccupez pas des validations mensuelles, si vous avez le sentiment que vos données ne sont pas tout à fait justes. Nous donnons priorité à la qualité de la relation que vous mettez en place et dont vous êtes seuls juges.

Dans un climat de respect et de mise en confiance réciproque, certains élèves vont pouvoir parler un peu d’eux-mêmes à travers leurs premières expériences avec le tabac ou à travers les représentations qu’ils ont du produit, des fumeurs en général et de leurs proches fumeurs si tel est le cas. Inutile de dramatiser ces premières consommations, l’inquiétude n’a jamais rien arrangé. En revanche, sollicitez le soutien de leurs camarades et rappelez que ces quelques cigarettes concernent la classe entière qui est partie prenante du programme. Les aides et les résolutions de problème surviendront collectivement par la mise en commun de toutes les idées.

En tant qu’adulte, vous êtes garant du climat de la classe. Il est important de conserver une dimension collective à ce programme qui n’existe que par la participation de tous. Votre expérience des groupes vous donne la possibilité de transmettre certains messages : tolérance et soutien des copains envers les élèves qui ont pu expérimenter la cigarette ou qui fument déjà.
Cela signifie notamment que vous ne révéliez pas aux parents que leur enfant fume, s’ils ne sont pas au courant. C’est une condition nécessaire à cette relation de confiance et au travail collectif permettant aux élèves de participer à ce projet qui les concerne fortement et qui doit les amener vers une vie sans tabac.

La réflexion de notre parrain Yann Cucherat sur le thème de la « confiance »


La confiance n’est pas une qualité innée, acquise avec la naissance ; c’est le fruit d’un travail, d’un effort sur soi et même je le pense vraiment d’un courage.

L’oisillon qui est poussé hors du nid par sa mère ne se pose pas la question de savoir s’il a assez de confiance en lui pour pouvoir gérer la hauteur de la chute, il bat des ailes et trouve instinctivement une aptitude inscrite en lui : il n’en avait pas conscience mais il savait déjà.

L’individu lui possède la pleine perception de ses agissements. Par l’expérience individuelle et par intuition immédiate, il a pleine conscience de ce qu’il fait et cette acuité renforce des sentiments positifs ou négatifs vis-à-vis de lui-même, lui renvoie l’image qu’il se fait de lui. La confiance en soi participe de cette construction. Elle est le résultat d’un combat, la récompense d’un travail sur soi, le sentiment éprouvé en retour d’une démarche volontaire qui exige effort assidu, maîtrise de soi et dépassement.

Pour un sportif comme moi, qui ai choisi la gymnastique sportive comme discipline et art de vie, la confiance passe par la maîtrise de plusieurs paramètres :

- Une préparation sérieuse : mettre tous les atouts de son côté ; un travail minutieux, répété, rigoureux et la passion pour ce que l’on fait. Un investissement total, synonyme de stabilité, de sécurité qui écarte l’aléatoire, la chance, le danger. Ce qui aboutit à un athlète en forme, un gymnaste entraîné, au sommet de ses exigences.

- La gestion des compétitions : acquérir la maîtrise par l’habitude et l’expérience des facteurs déstabilisants. Abstraction du contexte de l’enjeu, maîtrise des facteurs émotifs.

- L’image de soi : connaître ses capacités et ses possibilités.

Justement, les Grecs qui ont inventé les jeux Olympiques nous proposent parmi d’autres deux règles de sagesse :
- le célèbre principe « Connais-toi toi-même » dont nous venons de parler,
- et la seconde maxime, moins connue, « Rien de trop ».

Pour ce qui est du « Rien de trop », les grands champions ne sont pas à l’abri, dans leur quête effrénée de performances et de podiums, de basculer, comme le dénonce parfois l’actualité sportive, dans la toxicomanie par la tentation de la tricherie et donc du dopage. Même le grand sportif n’est pas à l’abri de ses faiblesses.

Pour revenir au vol de l’oiseau, celui-ci est imperfectible. Il est déjà parfait. La chance pour l’homme, c’est son manque de confiance en lui, cela lui permet de se perfectionner, de grandir.

La confiance en soi et le tabagisme

par Monique Osman

Monique Osman est enseignante de biologie à l’Education nationale et dans les Instituts de formation en soins infirmiers (IFSI). Elle est tabacologue et s’investit depuis une quinzaine d’années dans diverses associations (dont Paris Sans Tabac et l’OFT).
Mme Osman est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont les deux suivants sur le tabagisme des jeunes : Pourquoi la cigarette vous tente ? éditions La Martinière Jeunesse et Je fume si je veux, livret publié par l’OFT.


Parmi tous les facteurs susceptibles d’inciter un jeune à prendre sa première cigarette, ou au contraire à la refuser, la confiance en soi, n’est pas le moindre. Cette confiance oscille entre insuffisance et excès, en fonction de son parcours personnel, de son environnement, de son rapport aux autres et des différentes étapes de son cheminement de fumeur.

Le petit d’humain, nourrisson, petit enfant, préadolescent puis adolescent, et enfin jeune adulte, développe, en fonction des caractéristiques innées de sa personnalité, mais aussi de ses expériences relationnelles, notamment avec ses parents, une perception plus ou moins positive de sa propre valeur. Cette perception se traduit par un degré variable de confiance en soi. On peut se poser la question de savoir quel est l’impact de cette confiance et son rôle dans le fait de devenir fumeur, mais aussi dans le fait de parvenir à ne plus l’être ?

En effet, pourquoi, alors que les premières bouffées d’une cigarette ne leur apportent aucun plaisir physique, voire de nombreux désagréments (toux, nausées, difficultés respiratoires, irritations oculaires…), certains jeunes persistent à continuer à fumer quand d’autres abandonnent leurs cigarettes sans regret ? À défaut de bien-être physique, fumer ne leur apporte-t-il pas des « bénéfices psychologiques » qui vaillent d’endurer ces désagréments ? Et quels sont ces bénéfices ?

L’adolescence, on le sait, est une période au cours de laquelle le corps, comme le psychisme, sous l’effet de ses hormones sexuelles, se modifie. L’image qu’il a de lui-même en est perturbée : ni enfant, ni adulte, il traverse une crise identitaire susceptible de lui faire perdre confiance en lui.

La cigarette, qui est un attribut de l’adulte, peut devenir la béquille qui le soutient, fantasmatiquement, en le leurrant au point de lui laisser croire qu’il est devenu grand ! Accessoire magique, sa seule présence à ses lèvres ou entre ses doigts, suffirait à le rassurer sur le fait qu’il soit devenu un adulte, par le seul fait d’avoir revêtu, avec la cigarette, la panoplie de l’adulte !

Ce manque de confiance en soi favoriserait l’induction du tabagisme chez nombre de jeunes, quand bien même ils connaissent les difficultés rencontrées par les fumeurs qui veulent arrêter de fumer. Mais paradoxalement, ce sont ces mêmes jeunes qui surestiment en même temps leurs capacités, quand ils assurent pouvoir arrêter de fumer quand ils le veulent, passant d’un défaut à un excès de confiance en eux !

Des années plus tard, alors que, devenus fumeurs, ils souhaitent ne plus fumer, c’est à nouveau un manque de confiance en eux qui, le plus souvent, les dissuade de croire qu’ils peuvent y arriver. La joie que manifestent les fumeurs qui réussissent leur sevrage tabagique est probablement l’expression de cette confiance en eux retrouvée, confiance qui peut les inciter à partir gagnants, dans la vie, pour d’autres défis !

Le degré de confiance en soi, que tout individu peut s’accorder, joue un rôle important en ce qui concerne le fait qu’il adopte tel ou tel autre type de comportement. On sait que les facteurs individuels propres à chacun d’entre nous – qu’ils soient innés, comme une certaine vulnérabilité psychique, ou acquis, consécutifs aux effets d’une éducation dévalorisante – vont former le lit de nombreux comportements à risques, tels les consommations de substances psychotropes ou les addictions sans substances (jeux vidéo, Internet, sports extrêmes, etc.).
À charge pour les parents et les éducateurs d’assurer aux jeunes dont ils ont la charge, le respect et l’estime dont tout être humain doit bénéficier pour avoir de lui-même une perception positive. Perception suffisamment gratifiante pour le protéger de toute tendance à vouloir dissimuler ses failles en se réfugiant dans les « paradis artificiels » des conduites à risques.

22 décembre 2008

Notre Dossier de janvier : Zoom sur le concours en Suisse

En Suisse, la Smokefree Class Competition est proposé dans les trois langages courants : en allemand, en français et en italien. Le programme s’intitule respectivement « Expérience Non Fumeur », « Experiment Nichtrauchen » et « Progetto nonfumatori ».
Nos correspondantes, Karin Erb et Verena Elfehri, vous présentent le programme avec son organisation.

Vous pouvez télécharger les documents, en cliquant sur la langue de votre choix :
- en allemand
- en français
- en italien


Le concours pour les classes « Expérience non-fumeur » a été organisé en Suisse pour la première fois pendant l’année scolaire 2000-2001. Le nombre de participants a augmenté au fil des ans avant de connaître des fluctuations ces dernières années, comme dans d’autres pays. La Suisse conserve toutefois un taux de participation très élevé comparé à celui d’autres pays.
3 223 classes participent au concours actuel dans toute la Suisse, ce qui correspond à 58 000 élèves environ.

« Expérience non-fumeur » 2008-2009 se déroule du 10 novembre 2008 au 10 mai 2009.

En Suisse, les classes ne portent pas les mêmes noms qu’en France. La première classe des collèges est la 6ème, et ensuite nous comptons dans le sens inverse des classes françaises. La 3ème française s’appelle la 9ème en Suisse.
Les classes de la 6e à la 9e année peuvent participer au concours en restant six mois sans fumer. Les classes participantes ont la perspective de gagner un bon d’une valeur de 500 francs suisses (soit 326 euros) pour entreprendre un voyage ! Les classes qui comptent déjà quelques fumeuses ou fumeurs peuvent participer au concours et gagner un bon de voyage d’une valeur de 250 francs suisses (soit 163 euros). Le tirage au sort qui départage les classes ayant respecté les conditions du concours a toujours lieu en mai.

En Suisse, le concours est représenté par les centres cantonaux de prévention, qui proposent « Expérience non-fumeur » dans leur canton avec des offres complémentaires, comme des concours de créativité. Les classes peuvent publier des reportages photo ou des récits d’expériences en rapport avec le concours sur le site http://www.experience-nonfumeur.ch/.

Les élèves reçoivent trois éditions du magazine Oxy par an. Le dernier numéro d’Oxy contenait par exemple un article sur des classes de toute l’Europe participant à un concours sans fumée.

Les enseignants bénéficient d’un soutien régulier. Un CD contenant du matériel de cours est joint à la confirmation de l’inscription. Ensuite, les enseignants reçoivent plusieurs lettres d’informations sur le concours, contenant aussi des idées pour leurs cours. Les centres cantonaux et les ligues cantonales proposent eux aussi un soutien et des activités complémentaires.

A la fin du concours, chaque participant(e) reçoit un cadeau (une règle, un porte-mines, etc.).

L’Association suisse pour la prévention du tabagisme gère le concours en association avec les centres cantonaux de prévention du tabagisme et le soutien financier du fonds de prévention du tabagisme. Ce dernier a été créé pour financer notamment des mesures de prévention visant à prévenir la consommation de tabac, à encourager l’arrêt du tabagisme et à protéger la population contre le tabagisme passif. Il est financé par une taxe de 2,6 centimes prélevée sur chaque paquet de cigarettes vendu. Dix-sept millions de francs suisses peuvent ainsi être consacrés chaque année à la prévention du tabagisme.

  • Les participant(e)s à « Expérience non-fumeur » en Suisse ont la possibilité de nouer des contacts avec des jeunes qui participent à un concours similaire dans les pays voisins: France, Allemagne ou Italie. Soit pour la France: le concours Classes Non Fumeurs organisé par l’Office français de prévention du tabagisme.

L’équipe « d’Expérience non-fumeur » vous envoie de cordiales salutations de Suisse!

Vocabulaire
Italien - Français - Allemand
Associazione svizzera per la prevenzione del tabagismo: Association suisse pour la prévention du tabagisme : Arbeitsgemeinschaft Tabakprävention
Progetto Nonfumatori : Expérience non-fumeur : Experiment Nichtrauchen
Scuola : Ecole : Schule
Classe : Classe : Klasse
Contatti : Contacts : Kontakte
Concorso creativo : Concours de créativité : Kreativwettbewerb
Classi vincitrici : Classes gagnantes : Gewinnerklassen
Regalo : Cadeau : Geschenk
Fondo di prevenzione del tabagismo : Fonds de prévention du tabagisme : Tabakpräventionsfonds
Cari saluti dalla Svizzera : Cordiales salutations de Suisse : Herzliche Grüsse aus der Schweiz

27 octobre 2008

Notre dossier d'octobre : Zoom sur le concours en Italie

Après avoir voyagé l’an dernier en Finlande, en Allemagne et en Roumanie, un petit tour du côté de l’Italie avec le docteur Elizabeth Tamang et Annarosa Pettenò qui nous rapportent l’organisation du concours en Italie… avec des outils intéressants pour le suivi de la classe !!

Pour télécharger le dossier dans la langue de votre choix :
- en français (cliquez-ici)
- en anglais (
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- en italien (
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Smokefree Class competition en Italie
"Une vie de bisous sans fumée"
slogan de l'édition 2008/2009

Historique et participation
La première édition de la « Smoke Free Class (SFC) competition » a commencé en Italie en 1997, avec la participation de la région du Veneto (Venise). Pendant ces 11 années, la moitié des régions d’Italie se sont impliquées avec des centaines d’élèves des écoles secondaires, et en particulier les élèves des classes de premier niveau : 11-13 ans et deuxième niveau du collège : 14-15 ans.

En 2007/2008, plus de 18 000 élèves se sont investis dans les régions de Emilia-Romagna, Friuli Venezia Giulia, Marche, Molise, Campania, Piemonte, Veneto, Sicilia, Lombardia, Abruzzo, Sardegna.
Chaque année, plus de 80 % des élèves qui commencent le concours, le mènent à terme.

L’organisation et les outils
Depuis l’an 2000, la Smoke Free Class est pilotée en Italie par la fondation « Emanuela Zancan », à Padua, grâce à un groupe de travail national regroupant plusieurs correspondants régionaux.
Pendant toutes ces années, à l’écoute des expériences et des suggestions des professeurs, des élèves et éducateurs de santé, nous avons mis en place des modules supplémentaires dans le concours, qui ont donné de bons résultats en terme d’engagement des élèves :
- La participation au concours a été étendue aux élèves de 15 ans

- Nous avons créé un nouveau contrat « Le contrat sympathie ». Il concerne les élèves participant au concours, qui ont la possibilité d’impliquer des personnes intéressées, des amis, professeurs, des proches,…qui s’engagent aussi à ne pas fumer pendant 6 mois.
- Et d’autres outils ont été ajoutés, comme :
- La page « Pourquoi ? » : une page sur laquelle les élèves écrivent leurs propres opinions. Cette page est partagée en 2 colonnes : dans la première colonne, les élèves écrivent leurs idées, pensées et suggestions sur les raisons de ne pas fumer. Dans la seconde colonne, les élèves qui viennent de commencer à fumer peuvent écrire les raisons pour lesquelles arrêter. Cette page peut être au format d’une grande feuille accrochée dans la salle de classe.
- « L’agenda de la classe » : il est très pratique pour rassembler les informations mensuelles pendant le concours, sur ce qui se passe dans la classe, comme les décisions prises, les discussions, les observations ou certains faits. Il s’agit d’une sorte de « carnet de bord » écrit chaque mois par un élève. Cet agenda peut être utilisé par les élèves pour commencer les discussions. Quelques-uns des commentaires sont ensuite publiés dans le kit de l’année suivante.
- Un nouveau blog http://smokefreeclass.blogspot.com a été ouvert pour tous les élèves participants au concours, de façon à faciliter les échanges d’opinions et d’idées et pour transmettre les dernières infos sur la Smoke Free Class.
- Un questionnaire est transmis aux professeurs impliqués pour rassembler leurs observations et suggestions, et améliorer les activités dans les classes. Les questions concernent les points positifs et ceux à améliorer dans le concours, le suivi pour les professeurs qui abandonnent et l’implication de nouveaux professeurs.


Les prix
- Le prix national de la Smoke Free Class est du matériel éducatif et des activités culturelles d’une valeur maximale de 2000 €.
- Un prix est aussi décerné à une classe au niveau régional, avec des cartables offerts pour chaque élève.
- De plus, chaque élève engagé pendant les 6 mois reçoit un gadget pour sa participation.

Chaque année, un nouveau slogan
Le nouveau slogan pour l’édition 2008/2009 est « Une vie de bisous sans fumée », qui a été conçu par la 1re classe de l’école « Raimondo D’Aronco » de Gemona del Friuli (Udine).

09 octobre 2008

L’Office français de prévention du tabagisme pilote désormais le projet Classes Non Fumeurs

Pascale Sommero, Directrice administrative en charge de différents projets de communication au sein de l’Office français de prévention du tabagisme, vous présente l’association qui pilote désormais le projet Classes Non Fumeurs…

L’Office français de prévention du tabagisme apporte depuis plusieurs années son soutien à Classes Non Fumeurs. Vous aviez en effet coutume de voir son logo associé à ceux des partenaires du concours. Ce support s’est encore renforcé puisque l’OFT vient d’intégrer à la rentrée 2008 ce programme de prévention jeunes au sein de ses propres activités.

Qu’est-ce l’OFT ?
L’OFT est une association loi 1901, reconnue d’intérêt général, qui agit depuis dix ans sur tous les fronts pour faire reculer la consommation de tabac. Elle est présidée par Bertrand Dautzenberg, professeur en pneumologie à La Pitié-Salpêtrière, qui s’implique sans relâche tant sur le plan national que sur le plan européen pour notamment dénormaliser l’usage du tabac auprès des populations jeunes. Bertrand Dautzenberg préside également les associations Paris sans tabac et Actif (Alliance contre le tabac en Ile de France), toutes deux orientées vers les jeunes et leurs consommations tabagiques.

Quelles sont ses missions ?
Elles sont nombreuses et variées. L’OFT assure évidemment des missions générales de prévention et d’éducation, mais il conduit également des études épidémiologiques, mène en permanence une veille réglementaire et scientifique et conçoit des outils d’information et de communication pour tous publics. Il forme également les professionnels de santé de toutes spécialités à la prise en charge des fumeurs et maintient l’Annuaire des consultations de tabacologie qui recense les 650 centres en France accueillant les fumeurs désireux d’arrêter. Et bien sûr, l’OFT accompagne lui-même ces fumeurs vers l’arrêt notamment dans le cadre de la ligne Tabac Info Service (0825 309 310, 0,15 € la minute) ou en menant des missions de sensibilisation et de sevrage en entreprise.


Que va apporter l’OFT au concours Classes Non Fumeurs ?
L’OFT emploie une quarantaine de personnes et dispose d’infrastructures dont va pouvoir bénéficier dès maintenant le projet Classes Non Fumeurs. Une équipe de tabacologues – médecins, psychologues, infirmières scolaires – apporteront leur expertise dans le développement et l’enrichissement du programme. L’implantation en région de l’OFT permettra un meilleur soutien local des établissements participants, dont nous vous ferons part. Les équipes de CNF, déchargées des tâches administratives reprises par l’OFT, pourront se consacrer pleinement au projet éducatif.

Qu’est-ce qui va changer ?
Au quotidien, les équipes de coordination et le comité scientifique maintiennent naturellement leur implication dans le concours Classes Non Fumeurs. Vos interlocuteurs restent les mêmes et vous retrouverez le principe du concours et les outils qui vous étaient familiers. En revanche, « en tâche de fond », les différents services de l’OFT – administratif, scientifique, communication – participeront activement à la réussite du concours.

Du côté des sciences médicales : Action de la fumée de tabac dans notre cerveau

Le docteur Joëlle Visier, tabacologue et nutritionniste supervise l’ensemble des questions médicales et scientifiques à l’OFT. Elle partage avec vous ses connaissances sur l’effet de la nicotine sur certains récepteurs du cerveau et sur le rôle de la dopamine dans le circuit de récompense.

Vous pouvez télécharger le document et l’imprimer pour l’étudier avec les élèves dans vos classes de sciences !

La fumée du tabac qui contient environ 4000 composés est nocive puisqu’elle intoxique tout notre corps à partir du monoxyde de carbone et des goudrons que le fumeur inhale chaque fois qu’il tire sur une cigarette. Cela est bien connu et explique la plupart des maladies liées au tabagisme.

Ce que l’on sait moins, c’est que la nicotine, elle aussi contenue dans la fumée, arrive très rapidement dans le cerveau d’un fumeur et déclenche toute une cascade de réactions dans certaines populations de neurones.

Eh oui, dans notre tête près de 100 milliards de neurones (cellules du cerveau) s’activent et se parlent en captant et en analysant toutes les informations que nous recevons afin d’agir et d’avoir un comportement adapté à notre environnement.

Cette sacrée Nicotine arrive sur des neurones particuliers qui ont sur leur surface une sorte de marque qu’on appelle récepteur. Elle reconnaît cette marque et va s'encastrer parfaitement à cet endroit, comme une clé dans la bonne serrure. A partir de cette fixation sur le récepteur, le neurone concerné va parler en « langage neurone » et va libérer une substance appelée dopamine qui aboutit à une sensation agréable passagère que connaît bien le fumeur.

La dopamine existe à l’état naturel dans notre cerveau et est libérée lorsque l'on ressent un bien-être et du plaisir, par exemple quand on rencontre la personne qu’on aime.

Malheureusement la nicotine stimule ces neurones d’une façon violente et excessive qui parasite la libération normale de la dopamine et conduit à une modification de ces récepteurs au cours du temps.
La présence régulière et répétée de la nicotine perturbe profondément ces récepteurs à la surface des neurones d’autant plus que la personne fumeuse est jeune car le cerveau n’a pas fini sa maturation et que tout au long de l’adolescence certaines zones de notre cerveau vont encore « grandir ».

Petit à petit chez le fumeur les récepteurs modifiés et plus nombreux vont réclamer leur nourriture (la nicotine) et la sensation de manque s’installe si ces petites malins qui crient famine ne sont pas saturés par la nicotine : C’est l’explication de la dépendance physique à la nicotine contenue dans la fumée que les fumeurs ressentent s’ils sont en panne de cigarette.

On sait aujourd’hui que plus on commence à fumer tôt, plus ces récepteurs vont être perturbés et plus vite va s’installer la dépendance au tabac. Alors que choisissez-vous ?

Yann CUCHERAT : Notre parrain du concours 2008/2009

« Le sport rythme ma vie. Cette pratique quotidienne est mon équilibre et je ne souhaite pas que tout s'envole en fumée. Soutenir le programme Classes Non Fumeurs me paraît être une évidence puisqu'il s'inscrit parfaitement dans mon style de vie.»

Yann Cucherat

Agé de 29 ans, Yann est aujourd'hui un des piliers de l'équipe de France masculine de gymnastique.

Véritable spécialiste des barres parallèles et de la barre fixe, il a obtenu de nombreuses distinctions sur ces deux agrès : double médaillé aux championnats du monde en 2005 et vice-champion d'Europe en 2008.
Yann a déjà participé trois fois aux Jeux Olympiques : Sydney, Athènes et tout récemment Pékin. Il
s'est à chaque fois illustré par une qualification en finale par agrès, tantôt à la barre fixe, tantôt aux barres parallèles. Et il ne compte pas s'arrêter là puisqu'il a décidé de poursuivre son aventure gymnique jusqu'aux JO de Londres en 2012 !

Cette réussite sportive, Yann la doit avant tout à un investissement total et à une exigence au quotidien.

L'hygiène de vie d'un sportif est déterminante dans la performance sportive. C'est pourquoi Yann a décidé de soutenir le programme Classes Non Fumeurs et a accepté d'être le parrain de l'édition 2008/2009.


23 mai 2008

Parole au Professeur Bertrand Dautzenberg : "Mai 2008 continuons le combat"

Nous donnons aujourd’hui la parole au professeur Bertrand Dautzenberg (de l’unité Tabac de l’hôpital Pitié Salpêtrière à Paris) qui témoigne sur son regard porté sur les jeunes, leur consommation de tabac en Mai 2008 et les stratégies de l’industrie du tabac.

L’industrie du tabac directement ou par les normes sociales qu’elle impose à nos sociétés essaye en permanence de contourner les obstacles qu’elle rencontre afin de mettre le plus tôt possible les jeunes à la cigarette.

En effet plus les jeunes commencent tôt, plus ils vont facilement développer dans leur cerveau un centre de la dépendance à la nicotine, plus ils fumeront toute leur vie, assurant ainsi les profits des compagnies cigarettières.

Classes Non Fumeurs, avec de nombreux autres acteurs et les initiatives de l’Etat (interdire les paquets de 10, augmenter le prix du tabac, interdire la vente aux moins de 16 ans et montrer dans les campagnes la cigarette comme un produit polluant), a permis de diminuer considérablement le taux de tabagisme des collégiens en 2003/2004 et de maintenir jusqu’en 2007 cette consommation plus basse que par le passé.

Ainsi les données recueillies par exemple à Paris montrent que le tabagisme chez les collégiens et lycéens a fortement diminué entre la période 1991-2003 et 2004-2007 avec le lancement du plan cancer et le changement de l’image sociale du tabac. Le taux de fumeurs quotidiens n’était plus que de 5% à 14 ans et de 15% à 17 ans durant cette période.

L’industrie du tabac a réagi à cette baisse de la consommation des jeunes qui menace à long terme son marché en proposant aux jeunes de nouvelles formes de tabac, comme cela a été fait avec les premix et l’alcool. Une enquête conduite à Paris en fin 2007 sur 1045 élèves de 12-15 ans montre que la chicha (narguilé) et les cigarettes roses parfumées sont les 2 modes de tabac qui ont le plus souvent été expérimentés chez les 12-15 ans, avant les cigarettes standards blondes ou brunes. Les jeunes ignorent pour la plupart que ces tabacs sucrés sont tout aussi toxiques que les autres.

Des actions spécifiques contre ces tabacs sucrés s’imposent car les premières données de 2008 montrent que cette nouvelle offensive de l’industrie du tabac a pu jouer un rôle dans la nette reprise du tabagisme observée en 2008 à Paris avec une augmentation de 66% chez les 12-15 ans et de 16% chez les 16-18 ans. Si le bénéfice de la baisse du tabagisme avec le lancement du plan cancer reste important chez les 16-18 ans, il a été presque complètement grignoté chez les 13-15 ans.

Ainsi en terme de tabagisme, aussi longtemps que l’industrie du tabac sera là, il faut rester actif et vigilant ; Classes Non Fumeurs l’est avec vous afin de ne plus fabriquer de nouvelles générations de fumeurs dépendants du tabac et de préserver à long terme la santé, le bien être et la liberté de tous.

Notre dossier de Mai : Zoom sur le concours en Roumanie

Après avoir voyagé en Finlande et en Allemagne dans nos dernières nouvelles, voici un petit tour par la SmokeFree Class Competition en Roumanie. En Roumanie, c’est l’association non gouvernementale « Aer Pur » qui gère le concours. Mme Lucia Llotrean, qui est médecin, en est la coordinatrice nationale, et a rédigé ce texte pour vous. Voici une présentation que vous pouvez télécharger en français, et aussi en anglais.

SmokeFree Class Competition en Roumanie

Salutari din Romania pentru colegii din Franta care participa in Clase fara
Fumat!
(Bonjour de Roumanie à tous les collègues français
qui participent à la SmokeFree Class Competition !)

Avec ce mot d’introduction, nous souhaitons vous transmettre deux messages. D’abord envoyer nos meilleurs vœux à nos collègues français.

Et puis aussi souligner que nous avons plusieurs choses en commun en France et en Roumanie. L’une d’entre elles est la langue, puisque le français et le roumain sont des langues latines, et que plusieurs mots sont similaires. Un autre point en commun, c’est que nos deux pays participent à la SmokeFree Class Competition !

Le concours a commencé en Roumanie lors de l’année scolaire 2004/2005 dans 5 régions du pays. Les années suivantes, nous avons pu proposer le concours à toutes les régions du pays. Plus de 4000 classes d’élèves entre 11 et 15 ans ont participé au concours ces 4 dernières années.

Qui peut participer ? Les classes dont les élèves sont volontaires pour rester non-fumeur pendant le concours et développer plusieurs activités de prévention du tabac.

Cette année, les activités proposées comprennent un quizz, des discussions sur le tabac et ses conséquences, des jeux de rôles pour aider les jeunes à dire non à la cigarette et aussi des activités créatives comme des slogans pour ne pas fumer, des dessins, chansons et poèmes. Les classes lauréates sont désignées par tirage au sort à la fin du concours.

Et cette année, en plus du tirage au sort, des classes seront récompensées pour les bons messages pour ne pas fumer, leurs dessins ou d’autres activités créatrices. Les meilleurs œuvres seront publiées sur la page internet
www.clasefarafumat.ro à partir du mois de juin 2008.
Enfin, un autre point en commun entre la France et la Roumanie, c’est que nos deux pays ont remporté le prix européen de la SmokeFree Class Competition.

En France, une classe a gagné le prix offert par la SFC en 2004 et a
voyagé à Vienne en Autriche.
En 2005 une classe roumaine a été l’heureuse lauréate et a gagné un voyage à Venise en Italie. Ce fut l’occasion pour les élèves roumains, non seulement de visiter cette belle ville, mais aussi de rencontrer leurs collègues italiens qui participaient au concours (sur la photo ci-contre).

Nous vous présentons quelques mots en roumain, français et anglais, afin que vous puissiez découvrir un peu notre langue.

Nous espérons que vous aurez la chance d’entendre prochainement de vive voix : Bun venit in Romania (Bienvenue en Roumanie)!



En Anglais = En Roumain = En Français
Hello = Salut = Salut
Smoke Free Class = Clase fara fumat = Classes Non Fumeurs
Competition = Competitie = Le concours (compétition)
School = Scoala = L’école
Class = Clasa = La classe
Colleagues = Colegi = Les collègues
Prizes = Premii = Les prix
Girl = Fata = Une fille
Boy = Baiat = Un garcon
Cool = Super = Cool – Super
We are waiting for you in Romania ! = Va asteptam in Romania! = Nous vous attendons en Roumanie !

06 mars 2008

Notre Dossier de Mars : Zoom sur le concours en Allemagne

« Be smart, don’t start »* = « Sois malin, ne commence pas ! »
Smokefree Class Competition en Allemagne


Ce mois-ci, le Dr Barbara Isensee a rédigé pour vous un article sur la Smokefree Class Competition en Allemagne. Nous vous proposons une version de l’article dans trois langues différentes :
- en français, (
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- en anglais, (
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- et en allemand, (
cliquez pour télécharger)
Profitez-en pour étudier le texte avec les élèves dans les cours de langues, si vous le désirez…

En Allemagne, la Smokefree Class Competition se déroule depuis l’année scolaire 1997/1998. Elle s’intitule „Be Smart – Don’t Start“, ce qui signifie „Sois malin - ne commence pas“.

Pendant les premières années, le concours était proposé uniquement dans certains “Länder”
[1], mais depuis deux ans „Be Smart“ se déroule dans toute l’Allemagne. Cette année, 11 350 classes participent, soit environ 300 000 élèves. Les classes viennent de tous les types d’écoles[2], et sont plutôt des niveaux 6ème, 5ème et 4ème (intitulées resp. niveaux 6e, 7e ou 8e)[3], soit entre 11 et 14 ans. Il y a aussi quelques classes de CM2 (resp. niveau 5e) et d’autres classes avec des élèves plus âgés qui participent.

„Be Smart“ se déroule toujours de Novembre à fin Avril. En mai ont lieu les tombolas. Un voyage peut être gagné en tant que prix national. De plus, chaque “Land” a ses propres prix
[4]. Nous proposons de nombreux prix : remise de chèques, sacs à dos, T-shirts, événements pour toute une classe comme des entrées dans des parcs aventures, des ateliers de danse ou des parcs de loisirs.

Par ailleurs, il y a aussi des prix supplémentaires pour les classes créatives. De nombreuses classes réalisent des actions dans le cadre „Be Smart“, par exemple elles réalisent des films, composent des chansons, font des enquêtes ou encore d’autres bonnes idées autour du sujet sans tabac. Et cet engagement est récompensé !

De plus, il y a aussi des prix extra pour les classes qui ont participé plus d’une fois à „Be Smart“. En effet, c’est vraiment bien, lorsque les classes trouvent normal de participer à „Be Smart“ pendant les classes de niveau 6ème, 5ème et 4ème (intitulées 6e, 7e et 8e) … Cette année, un tiers des classes participent au moins pour la seconde année consécutive. Et il y a même des classes qui participent jusqu’au baccalauréat !


Deux classes souhaitent se présenter un peu à vous. Découvrez ce qu’elles ont à vous dire …

Salut,
Nous sommes la classe 10a/d (équivalent 2nde) de l’école Knabenrealschule à Aschaffenburg („Realschule pour garçons“ – mais dans notre classe il y a aussi quelques filles). Nous participons à “Be Smart“ depuis 4 ans.
Il y a deux ans, nous avons gagné le prix en Italie. En Toscane, nous avons visité les villes de Florence, Pise, La Spezia et fait une croisière sur la Riviera.
Cette année-là, quelques uns d’entre nous avaient réalisé un film contre la cigarette. D’autres avaient dessiné des posters, qui servaient à décorer notre salle de classe. En Biologie, nous avons vu des films sur la drogue et en avons discuté. “Be Smart” est géré et soutenu par notre professeur de biologie et chimie, Mr. Kegelmann.
Bien que deux élèves aient arrêté de fumer il y a deux ans pour poursuivre notre participation, certains fument encore de temps en temps malheureusement.
Depuis 2007, notre école est entièrement sans tabac (!!!). Même les salles-fumeurs pour les professeurs ont été supprimées pour respecter l’interdiction totale de fumer à l’école.
Bon et bien, nous vous souhaitons une bonne journée,
La classe 10 a/d



Nous voilà ! La classe 9a (équiv 3ème) de l’école Freiherr-vom-Stein à Kiel-Elmschenhagen.
Nous sommes en tout 28 élèves unis tous ensembles depuis le niveau 5 (équiv. CM2).
Nous participons déjà à „Be Smart“ depuis quatre ans. Mais à côté, nous nous engageons aussi dans beaucoup d’autres activités tous ensemble avec notre professeur principale, Gabriele Jensen.
La photo a été prise en septembre 2007 à la course de l’Unicef organisée à Hambourg. Depuis que nous sommes non-fumeurs, nous avons suffisamment d’air pour respirer et courir pour la bonne cause !

Quelques mots de vocabulaire :
(En anglais = En allemand = En français)

The cigarette = Die Zigarette = La cigarette
Smokefree = rauchfrei = Sans tabac
I don’t smoke = Ich rauche nicht = Je ne fume pas
The competition = Der Wettbewerb = Le concours
The prize draw = Die Gewinnziehung = Le tirage au sort
Creative activities = Die kreative Aktionen = Les activités créatrices
The class trip = Die Klassenfahrt = Le voyage scolaire
The school = Die Schule = L’école
The class = Die Klasse = La classe
The pupil = Der Schüler (m) / Die Schülerin (f) =L'élève
The teacher = Der Lehrer (m) / Die Lehrerin (f) = L’enseignant(e)
The spring = Der Frühling = Le printemps
Holiday = Die Ferien = Les vacances
Greetings from Germany = Schöne Grüße aus Deutschland = Meilleurs voeux d’Allemagne
Feel free, stick to it, smokefree = Fühl dich frei, bleib dabei, rauchfrei = Sens toi libre, sûr de toi, sans tabac

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Notes de bas de page :

* Le logo "Be smart, don't start" est la propriété de Transport for London, et est une marque déposée

[1] L’Allemagne comprend 16 Länder („Bundesland“ au singulier et “Bundesländer“ au pluriel). Et chaque „Land“ a son propre parlement et gouvernement. Il est responsable de fonctions définies (ex : école, police).

[2] Après l’école élémentaire (“Grundschule” du niveau 1 à 4) en Allemagne, il y a la possibilité d’entrer dans des écoles secondaires très variées. Certains types d’écoles secondaires parfois n’existent que dans un seul “Land”. Une même école peut aussi parfois porter des noms différents selon les “Länder”.
Dans tous les “Länder”, il y a le “Gymnasium” (niveau 5 à 12 ou 5 à 13), qui mène au baccalauréat (Abitur = A-level). De plus, il existe la “Realschule” (du niveau 5 à 10) et “Hauptschule” (du niveau 5 à 9) ou d’autres écoles, nommées “Mittelschule”, “Regelschule” ou “Sekundarschule”. Par ailleurs, on peut aussi suivre les cours à la “Gesamtschule” (niveau 5 à 13), qui permet d’atteindre tous les grades souhaités, ainsi que la „Förderschule” pour les élèves en difficultés.

[3] En Allemagne, les enfants commencent l’école primaire dans la classe de niveau 1 à l’âge de 6 ans. La numérotation des classes se fait ensuite par ordre croissant, les enfants vont ensuite en classe de niveau 2, puis 3,….

[4] Un bureau centralisé gère l’organisation du concours pour toutes les classes allemandes au niveau national. De plus, des correspondants dans chaque “Land“ s’occupent du concours dans leur région, c.a.d. des relations avec les classes, des prix et des cérémonies…